Quelles sont les différences entre les plateformes low-code et no code (Squarespace, WiX…) ?
3 différences principales méritent une considération particulière :
- Les applications générées avec les plateformes no code ne permettent pas au développeur de mettre en place des instructions conditionnées, ce qui limite la palette de fonctionnalités possibles pour l’application.
- Les plateformes no code n’offrent pas la possibilité au développeur d’intégrer à son application des bouts de code traditionnel, qui auraient permis de parer aux fonctionnalités non couvertes par la plateforme.
L’accès aux instructions conditionnées sur les plateformes low-code ne constitue pas forcément un avantage par rapport aux plateformes no code. De fait, l’usage des instructions conditionnées et du code personnalisé devrait être réservé aux développeurs aguerris, qui ont une expérience des mécanismes et failles de sécurité potentielles au sein d’un projet Web.
- L’infrastructure des applications no code sera hébergée sur un cloud public et ne pourra pas être transférée sur un cloud dédié ou une solution on-premise.
Une entreprise qui utiliserait une application no code pour recueillir ou gérer des données personnelles aurait du mal à maîtriser tous les aspects légaux prévus par le RGPD. Plus globalement, la mise en place d’une gouvernance des données sur une application no code sera toujours problématique par manque de maîtrise de l’entreprise sur le devenir réel de ses données dans un cloud public.
Quels sont les avantages du low-code par rapport au développement traditionnel ?
Un time-to-market imbattable, du fait :
- Des composants préconstruits qu’il reste juste à
assembler ; le développeur ne perd pas de temps à taper du code
HTML et CSS. Les plateformes low-code génèrent ce code de façon
efficace et optimisée pour le référencement naturel SEO,
selon les dernières recommandations et versions des langages
de programmation.
- D’une utilisation intuitive des plateformes low-code.
Les instructions conditionnées (if/else…) sont si
rapides à mettre en place qu’elles peuvent donner l’impression
de s’écrire toutes seules. Une bonne plateforme low-code
prévisualise en permanence et pour chaque élément de
l’application quelles actions pourraient être utiles au
développeur et les lui suggère dans une liste interactive.
Il n’a plus qu’à cliquer pour qu’une ligne de code s’écrive.
- De la suppression des étapes nécessaires aux tests.
Le rendu est visible instantanément pour le développeur, à la
fois sur la plateforme et sur une URL qu’il est possible de
partager avec d’autres collaborateurs.
Il n’y a pas de code à recompiler à chaque modification.
- De la suppression des étapes de débug. Une bonne
plateforme low-code veille en permanence au maintien de la
cohérence du projet développé. Tous les éléments
préconstruits sont compatibles entre eux, les opérations sur
les données sont encadrées en fonction du type des variables
et le code généré ne peut ni contenir des fautes de frappe,
ni conduire à l’affichage d’erreurs sur le navigateur.
Cela n’empêche pas la plupart des plateformes d’intégrer un
débogueur, pour permettre au développeur d’observer
l’exécution du code pas-à-pas.
- De la possibilité de déployer en un clic
l’application développée dans un environnement cloud.
Les plateformes low-code proposent toutes un hébergement
immédiat sur un cloud public, mais la plupart offrent aussi
la possibilité d’opter pour un environnement dédié,
voire une solution on-premise.
En fonction de sa complexité,
une application low-code sera 6 à 20 fois plus rapide à produire
qu’une application développée avec du code. Elle aura toutes
les chances d’être livrée dans les temps.
Une grande flexibilité, davantage en phase avec les nouvelles
méthodes de travail Agile :
-
Un projet low-code est plus facile à expliquer,
plus facile à comprendre pour les collaborateurs/équipes
business/clients qui pourront eux-mêmes apprendre à apporter
certaines modifications après la mise en production.
Une bonne plateforme low-code
intègre la possibilité d’insérer des commentaires dans
l’espace de développement pour expliquer son travail.
- Une application low-code est plus facile à reprendre
pour un nouveau développeur qui intègrerait le projet
en cours de route.
- L’avancement du projet est visible en temps réel
sur une URL que le développeur peut partager avec son client,
le département business, le graphiste… Les demandes de
rectification peuvent se faire dès le stade de développement
et seront rapides à apporter.
Une solution plus sécurisée :
- Les plateformes low-code veillent à maintenir le code
des applications automatiquement à jour et patchent
dans les meilleurs délais toute faille qui serait découverte
dans les langages utilisés. Ni le client, ni le développeur
n’ont à se soucier de la maintenance.
- Les bonnes plateformes s’assurent de la cohérence de
l’ensemble de l’application, limitant le risque d’erreurs
de la part du développeur.
Pour le développeur :
- Le low-code permet au développeur de travailler sur
davantage de projets différents au cours de sa carrière,
de se consacrer plus longuement à l’amélioration de
l’expérience utilisateur et d’élargir sa palette de
compétences vers le rapport au client et/ou aux équipes
business/graphistes.
- Le développeur low-code perd en théorie moins de temps
à se documenter et se former aux aspects techniques et peut
se consacrer pleinement à l’élaboration de stratégies
complexes et le développement de solutions plus
créatives.
- Le low-code semble être une étape avant-gardiste du
développement Web, dans le prolongement de la tendance
des frameworks à évoluer vers les modules préconstruits et
le code de haut niveau. Les plateformes low-code s’améliorent
chaque jour, alimentées notamment par la communauté
qui développe de nouvelles fonctionnalités sous forme de
plug-ins, widgets et connecteurs.
Un développeur Web en début de carrière peut avoir intérêt à
surveiller de près l’évolution et la généralisation du
low-code au sein des entreprises.
Un time-to-market imbattable, du fait :
- Des composants préconstruits qu’il reste juste à assembler ; le développeur ne perd pas de temps à taper du code HTML et CSS. Les plateformes low-code génèrent ce code de façon efficace et optimisée pour le référencement naturel SEO, selon les dernières recommandations et versions des langages de programmation.
- D’une utilisation intuitive des plateformes low-code. Les instructions conditionnées (if/else…) sont si rapides à mettre en place qu’elles peuvent donner l’impression de s’écrire toutes seules. Une bonne plateforme low-code prévisualise en permanence et pour chaque élément de l’application quelles actions pourraient être utiles au développeur et les lui suggère dans une liste interactive. Il n’a plus qu’à cliquer pour qu’une ligne de code s’écrive.
- De la suppression des étapes nécessaires aux tests.
Le rendu est visible instantanément pour le développeur, à la
fois sur la plateforme et sur une URL qu’il est possible de
partager avec d’autres collaborateurs.
Il n’y a pas de code à recompiler à chaque modification. - De la suppression des étapes de débug. Une bonne
plateforme low-code veille en permanence au maintien de la
cohérence du projet développé. Tous les éléments
préconstruits sont compatibles entre eux, les opérations sur
les données sont encadrées en fonction du type des variables
et le code généré ne peut ni contenir des fautes de frappe,
ni conduire à l’affichage d’erreurs sur le navigateur.
Cela n’empêche pas la plupart des plateformes d’intégrer un débogueur, pour permettre au développeur d’observer l’exécution du code pas-à-pas. - De la possibilité de déployer en un clic l’application développée dans un environnement cloud. Les plateformes low-code proposent toutes un hébergement immédiat sur un cloud public, mais la plupart offrent aussi la possibilité d’opter pour un environnement dédié, voire une solution on-premise.
En fonction de sa complexité, une application low-code sera 6 à 20 fois plus rapide à produire qu’une application développée avec du code. Elle aura toutes les chances d’être livrée dans les temps.
Une grande flexibilité, davantage en phase avec les nouvelles méthodes de travail Agile :
-
Un projet low-code est plus facile à expliquer,
plus facile à comprendre pour les collaborateurs/équipes
business/clients qui pourront eux-mêmes apprendre à apporter
certaines modifications après la mise en production.
Une bonne plateforme low-code intègre la possibilité d’insérer des commentaires dans l’espace de développement pour expliquer son travail.
- Une application low-code est plus facile à reprendre pour un nouveau développeur qui intègrerait le projet en cours de route.
- L’avancement du projet est visible en temps réel sur une URL que le développeur peut partager avec son client, le département business, le graphiste… Les demandes de rectification peuvent se faire dès le stade de développement et seront rapides à apporter.
Une solution plus sécurisée :
- Les plateformes low-code veillent à maintenir le code des applications automatiquement à jour et patchent dans les meilleurs délais toute faille qui serait découverte dans les langages utilisés. Ni le client, ni le développeur n’ont à se soucier de la maintenance.
- Les bonnes plateformes s’assurent de la cohérence de l’ensemble de l’application, limitant le risque d’erreurs de la part du développeur.
Pour le développeur :
- Le low-code permet au développeur de travailler sur davantage de projets différents au cours de sa carrière, de se consacrer plus longuement à l’amélioration de l’expérience utilisateur et d’élargir sa palette de compétences vers le rapport au client et/ou aux équipes business/graphistes.
- Le développeur low-code perd en théorie moins de temps à se documenter et se former aux aspects techniques et peut se consacrer pleinement à l’élaboration de stratégies complexes et le développement de solutions plus créatives.
- Le low-code semble être une étape avant-gardiste du
développement Web, dans le prolongement de la tendance
des frameworks à évoluer vers les modules préconstruits et
le code de haut niveau. Les plateformes low-code s’améliorent
chaque jour, alimentées notamment par la communauté
qui développe de nouvelles fonctionnalités sous forme de
plug-ins, widgets et connecteurs.
Un développeur Web en début de carrière peut avoir intérêt à surveiller de près l’évolution et la généralisation du low-code au sein des entreprises.
Quelles sont les limites du low-code ? Quand faut-il privilégier le développement traditionnel ?
Les projets low-code seront toujours plus rapides et moins
coûteux à développer.
Cependant, les économies réalisées à l’étape de développement sont
parfois rattrapées, voire dépassées à moyen terme par la nécessité de
mobiliser de considérables ressources serveur auprès des
plateformes low-code.
Le problème peut surtout se poser avec les plateformes qui ne proposent ni export de code, ni hébergement on-premise. Cela signifie que l’application développée est séquestrée ad vitam aeternam sur la plateforme, qui prend une commission sur les ressources que vous avez besoin d’allouer. Vous restez propriétaire de l’application et de son contenu, mais vous restez dépendant de la plateforme qui vous a permis de la créer.
Prenons un cas concret : vous souhaitez
construire un Site de mise en relation de propriétaires de
chinchillas avec des pet-sitters. Vous avez besoin de limiter
votre investissement dans le développement de ce projet, d’autant
plus que vous doutez du niveau de succès que votre service pourrait
rencontrer. Vous vous tournez donc vers une plateforme low-code pour
créer votre application.
Une fois l’application lancée, vous commencez à faire de la publicité
en ligne, sur des groupes facebook et des forums spécialisés. Au bout
de quelques semaines, votre Site enregistre ses premiers clients et
dégage ses premiers bénéfices. Alors que vous atteignez des pics de
plusieurs dizaines d’utilisateurs simultanés, le Site commence à c
onnaître ses premières lenteurs. Parfois, le lien est carrément
indisponible. Vous investissez donc dans un serveur supplémentaire
auprès de la plateforme, et plusieurs autres un peu plus tard au fil
de l’évolution de votre trafic.
Un jour, vous constatez que vos serveurs vous coûteraient moins
cher si vous hébergiez vous-même votre application. Vous êtes
satisfait.e.s d’avoir pu mettre sur pied et tester votre projet à
moindre coût grâce à une plateforme low-code, mais maintenant que
votre activité est lancée vous souhaitez vous passer de cet
intermédiaire entre le cloud et vous.
La solution consiste alors à investir dans le développement d’une
nouvelle application, en code traditionnel. Vous pouvez en
profiter pour améliorer un peu votre service, en ajoutant de
nouvelles fonctionnalités ou en modifiant le design. Vous allez
rediriger votre nom de domaine sur la nouvelle version
une fois que celle-ci sera prête et vos utilisateurs n’y verront
que du feu. Vous pourrez alors résilier votre contrat avec la
plateforme low-code et dégager de meilleurs bénéfices une fois que
vous serez rentré.e.s dans vos frais par rapport aux coûts du
développement traditionnel de votre nouvelle application.
Par ailleurs, il existe des cas où le low-code est à exclure d’office, comme par exemple :
- Les projets de jeu en ligne
- Les front-ends surchargés en animations
- Les applications de réalité augmentée (AR) ou de réalité virtuelle (VR)
- Les projets qui impliquent de l’intelligence artificielle (IA)
- etc.
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